Si tu t'imagines
Ce que voulait Queneau était que ‘’Le français oral va remplacer le langage littéraire’’
Il adore se mettre des contraintes lorsqu’il fait ses exercices, par exemple il a écrit une centaine de fois la même histoire mais avec un langage différent pour chaque poème. ‘’Si tu t’imagines’’ fait part du recueil L’instant Fatal, il est composé de 3 strophes qui s’allongent (12; 14; 23 vers). De plus ce poème peut se chanter. Queneau choisit de faire des vers isométriques (pentasyllabe). C’est une femme qui chante ce poème. Dans ce poème, Queneau a réécrit 2 poèmes de Ronsard.
1)
2) Le jeu sur le langage
3) Un poème qui renouvelle le lyrisme
La situation de communication est identique avec le poète qui s’adresse à une jeune fille. * ’’Si tu t’imagines’’ -> Tutoiement qui peut s’expliquer :
20eme siècle moderne
Langage familier (jeune fille appartient au milieu populaire)
* Apostrophes
_’’fillette’’ -> Diminutif affectueux : montre qu’il s’agit d’une très jeune fille
_’’ma petite’’ -> Supérieur du poète -> Donneur de leçon avec ‘’ si tu t’imagines, si croit’’ (verbe d’opinion)
_’’Ah ah’’ -> Rire sarcastique
_ ‘’Ce que tu te goures’’ -> Mot de la langue familière
On est comme chez Ronsard, en 2 temps : D’abord il y a l’admiration, puis ensuite la dégradation. L’énumération des différentes parties du corps de la fille.
‘’Le teint de rose’’ repris directement du vers de Ronsard.
Il y a un blason stéréotypé avec ‘’taille de guêpe’’, ’’mignon biceps’’.
‘’Ongles d’émail’’, elles se mettent du vernis sur leurs ongles.
‘’Cuisse de nymphe’’ divinisation
La jeune fille cumule tous les atouts qui font d’elle une très belle jeune fille. En face, un contre blason ‘’teint’’ devenu ‘’rides’’, ‘’léger ‘’ ≠ ‘’grasse, pesant’’, ‘’cuisse’’ ≠ ‘’muscle avachi, menton triplé’’.
Le capétienne
La fuite du temps avec tous les mouvements
1ère strophe : le temps court de la jeunesse