Si c'est un homme
o Primo Levi explique dans sa préface les quelques raisons et intentions qui l’ont poussé à partager ce livre. Il souligne tout d’abord qu’il ne l’as pas écrit dans le but de juger ou de porter de nouvelles accusations. Non, il l’as écris et publié pour fournir des documents à une étude dépassionnée de certains aspect de l’âme humaine. Si c’est un homme a aussi été écris par besoin, par besoin de raconter, besoin de faire participer, de partager. Lev nous explique que cet écrit est pour lui une libération intérieure. Je suppose que c’est aussi un hommage aux milliers de personnes qui ont vécus comme lui ce cauchemar.
o Les exemples horrifiant montrant la déshumanisation aux camps sont multiples dans cet ouvrage. Dès leur arrivée, ils sont détruits, ils perdent leur noms et se font attribuer un vulgaire numéro, ils sont dans l’obligation de laper leur soupe comme des bêtes. Les kapos et autres personnages supérieurs les traitent comme de la vermine : lors des sélections pour la chambre à gaz, peu leur importe de garder les plus résistants et robustes ou de se débarrasser des plus inutiles, le but premier est de « faire rapidement place nette en respectant le pourcentage établi ». A un moment du livre, un kapo s’essuie même la main sur la blouse de Levi. Une jeune allemande se bouche le nez face au chimiste juif, et le traite de ‘Stinkjude’ (= Le juif puant).
Les Allemands ont réussis leur œuvre. Les prisonniers ne se considèrent plus comme des humains. Schepschel se voit comme : « Un sac qui doit être régulièrement rempli. ».L’auteur lui-même dit que les personnages de ce récit ne sont pas des hommes. Il dit que leur humanité est morte, ou qu’eux-mêmes l’ont ensevelie sous l’offense subie ou infligée à autrui.
o A la lecture de ce texte, on peut se découvrir une rancœur soudaine contre les Allemands et contre leurs faits et gestes. Cependant le point de vue de l’écrivain est très différent. Il reste