Simone weil
Elle abandonne provisoirement sa carrière d'enseignante en 1934 et 1935 pour travailler à la chaîne aux établissements JJ Carnaud et Forges de Basse-Indre et chez Renault, jusqu'au mois d'août 1935. Elle note ses impressions dans son Journal d'usine. Elle s’engage dans la Colonne Durruti au cours de la Guerre civile espagnole pour combattre le coup d'État de Francisco Franco.
Pendant la seconde guerre mondiale, lorsque Paris est déclarée « ville ouverte », le 13 juin 1940, elle et sa famille se réfugient à Marseille. C'est à cette époque qu'elle commence la rédaction de ses Cahiers. Les études qu'elle rédige sur la Grèce, sur la philosophie grecque, en particulier sur Platon, seront rassemblées après la guerre dans deux volumes : La Source grecque et les Intuitions pré-chrétiennes. Elle travaille également sur la physique contemporaine, et écrit sur la théorie des quanta. Elle participe à la Résistance en distribuant les Cahiers du Témoignage Chrétien, réseau de résistance organisé par les jésuites de Lyon.
Atteinte de tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 d'un arrêt cardiaque au sanatorium d'Ashford.
Lettre à une élève (1934)
Question 1 :
- "Chère petite [...] pas très costaude" = Conditions d'arrivée à l'usine
- "Je vous dis tout de suite [...] en gros, c'est ça" = La pénibilité du travail en usine
- "Ca 'empêche pas que [...] vous énumérer" = Les côtés positifs du travail en usine
- "Assez parlé de moi [...] On rêve au lieu de vivre" = Le mirage des sensations et la vie réelle
- "En ce qui concerne [...] je crois" = L'amour et ses dangers
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