Sit. enonc. enc.

522 mots 3 pages
Situation d'énonciation

Texte A : On peut imaginer que le narrateur est en Normandie, puisqu'il parle de voir Harfleur le lendemain. Par ailleurs, l'expression "demain, dès l'aube", peut laisser penser que le narrateur se situe temporellement un jour avant, et en soirée, qu'il prévoit ce qu'il fera le lendemain ; on ne peut cependant que supposer.
--> Harfleur = encrage dans le réel.

Texte B : Le texte laisse supposer que le narrateur est un soldat, en garnison qui plus est : en effet il envoie une lettre à sa bien-aimée, qui est sûrement moins exposée, et il parle d'aller au front dans un avenir proche.
--> Baratier = encrage dans le réel.

Texte C : Le narrateur est mourant. On ne sait s'il est blessé de guerre (ce que "décharné" et "trait de la mort" pourraient suggérer) ou tout simplement gravement malade (en effet "trait de la mort" est plus sûrement la métaphore d'une fatalité), mais le narrateur parle de son avenir, et de sa mort proche.

La mort

Texte A : Pour le narrateur de Demain dès l'aube, c'est la mort d'un autre, d'un être cher, à laquelle il doit faire face. Il est obnubilé par cette personne. Quant aux évocations très précises du houx vert et de bruyère en fleur, elles semblent vouloir renvoyer aux caractéristiques de ces plantes : durée de vie longue, vivaces, robustes.

Texte B : Le narrateur de "Si je mourrais là-bas", qui s'adresse à sa bien aimée Lou, doit lui faire face à sa propre mort. En garnison, le jeune homme ressent la peur de la mort, très présente, et exprime déjà des regrets sur sa vie passée, et la violence de sa possible mort : en extériorisant et en décrivant le pire, n'essaie-t-il pas de purger son angoisse ? Catharsis.

Texte C : Enfin, le narrateur de "Je n'ai plus que les os…" entrevoit sa mort certaine, décharné et dénervé qu'il est. Malade ou gravement blessé, il décrit avec un réalisme saisissant son état physique. Par ailleurs contrairement au narrateur de "Demain dès l'aube", qui semble vouloir

en relation

  • Les joueurs de skat
    400 mots | 2 pages
  • Bartolomé de las casas de las casas
    1134 mots | 5 pages
  • Commentaire de je ne crains pas ça tellement de raymond queneau
    834 mots | 4 pages
  • Commentaire composé de la jetée, poème d’henri michaux (1930)
    1931 mots | 8 pages
  • lolo
    438 mots | 2 pages
  • Diable au corps
    1846 mots | 8 pages
  • joufance
    311 mots | 2 pages
  • Commentaire valérie rouzeau pas revoir
    1990 mots | 8 pages
  • Anthologie de dix poémes
    2391 mots | 10 pages
  • Le droit civil
    337 mots | 2 pages
  • Dissertation: la mort dans la poésie
    2184 mots | 9 pages
  • Anthologie Anaelle
    2677 mots | 11 pages
  • anthologie
    433 mots | 2 pages
  • Le mort joyeux
    1424 mots | 6 pages
  • Commentaire musset
    329 mots | 2 pages