Socialisation et culture

I. De l’état de nature à la société : la culture.

A) Qu’est-ce que la culture ?
- S’il est aisé de repérer des différences culturelles entre deux sociétés (la façon de s’habiller, de manger, d’exprimer ses sentiments…), on repère en général celles-ci en comparaison avec sa propre culture, d’où le risque de jugement ethnocentrique (« comment peut-on être différent ? »). Observer que dans certaines sociétés l’on mange avec les doigts et non avec des couverts et juger cela comme « impropre », c’est porter un jugement sur l’autre à partir de sa culture et ne pas comprendre la différence culturelle. Pour chaque société, sa propre culture lui apparaît comme naturelle, comme si ce n’était pas une culture : il est donc très difficile de considérer sa propre culture.
- Il est délicat de définir la culture comme ce qui sépare Nature et Société, car l’humain est un élément de cette Nature. On peut toutefois définir la culture comme la manière d’être, d’agir, de ressentir, de s’exprimer et de communiquer, qui caractérise un groupe ou une société. Elle se caractérise par des pratiques culturelles et sociales orientées par des normes (ensemble de règles écrites ou non qui déterminent nos comportements dans la société et qui sont liées à des sanctions positives ou négatives. Exemple : la langue –grammaire, orthographe…)) et des valeurs (idéaux, auxquels adhèrent les membres d’un groupe ou d’une société, qui orientent les actions et les comportements. Exemple : les valeurs telles la famille, l’argent… sont mises en scène par Disney). Les valeurs peuvent être considérées comme des normes intériorisées. Cependant, les valeurs sont propres à chaque société : ainsi, dans les sociétés d’ordre, le travail n’est pas mis au premier plan.

B) Une ou des cultures ?
- Si toutes les sociétés possèdent une culture, ces cultures se différencient par des normes et pratiques auxquelles on accorde des significations propres à chaque environnement social.
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