Sociothérapie
La sociothérapie :
Difficultés à monter un groupe à médiation en milieu gérontologique
Points clés :
Un groupe thérapeutique disposerait d’un aspect « contenant » des angoisses primaires. Les sujets âgés auraient le désir d’oublier une souffrance psychique, résultant d’un conflit entre l’affectivité et le narcissisme. De plus, ils sont souvent peu regardés et leur parole est déconsidérée. Le groupe contribue par sa disposition en cercle, à un échange des productions verbales et non verbales. Par ailleurs, les soignants ne s’attardent pas sur l’aspect relationnel du contact avec les sujets âgés, mais sont en général, efficaces et rapides au niveau des soins.
Au départ, le groupe n’est pas immédiatement investi par les soignants. Ce serait une attaque institutionnelle, un désir inconscient de mettre en échec le thérapeute et le groupe.
La rédaction de cet article a été inspirée d’une expérience de mise en place d’un groupe « chant » au sein d’un CANTOU, avec des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé.
(MMS‹12).
Quand un stagiaire ou un intervenant extérieur à l’institution, cherche à installer un groupe à médiation quelconque, plusieurs difficultés viennent contrecarrer son projet, même s’il est armé de qualités requises et d’une motivation incontestable.
Mise en place du dispositif
La mise en place d’un groupe à visée thérapeutique nécessite une attention particulière pour que le dispositif proposé soit adapté et permette l’analyse d’une expérience commune partagée. Au sein d’un groupe fonctionnant dans une institution de soins résidentielle (comme un EHPAD ou un CANTOU), où les patients ont l’habitude de se rencontrer, il est difficile d’isoler le fonctionnement groupal de celui de l’institution elle-même.
AFDG – Lettre de Psychogériatrie - 2011
D’une manière générale, les groupes thérapeutiques sont soit, semi-ouverts, c’est-à-dire qu’une place