Sommes-nous prisonniers de notre passé ?
Sommes-nous prisonniers de notre passé ?
Sommes-nous prisonniers de notre passé ? Par définition, le passé est l’ensemble des événements, proches ou lointains, qui précèdent notre présent. Par cela, il est irréversible. Mais la question nous incite à réfléchir sur un élément intéressant, la notion du prisonnier. Pour l’expliquer, nous pouvons penser aux premières connotations de ce mot, comme l’enfermement, le carcan et la solitude, mais également la culpabilité, la perte de la liberté et la condamnation. Un prisonnier est forcément coupable, à tort ou à raison, de quelque chose.
Néanmoins, la visée du sujet porte à confusion : « sommes-nous », ici les hommes, prisonniers de notre passé, donc collectivement ?C’est-à-dire ensemble, sans possibilité d’individualisme, par exemple dans nos traditions ou nos croyances. Ou alors sommes-nous, individuellement, prisonniers de notre passé ? Par exemple, dans notre vie personnelle, notre parcours scolaire, social et professionnel, mais également juridique. Peut-on échapper à nos origines ? Car notre passé ne se limite pas à notre vie propre, mais à celle de nos ascendants et à ce qu’ils ont accompli, car nous sommes la conséquence directe de leur, et de notre, milieu social par exemple.
Ainsi, notre mémoire nous empêche-t-elle d’accéder au bonheur et à la liberté, ou en est-elle la clé ?Le sujet croise deux grandes notions, la liberté et le bonheur, mais aussi la mémoire. Par cela, nous formulerons une argumentation détaillée en trois grandes parties. En premier lieu, nous allons expliquer pourquoi nous sommes prisonniers de notre passé. Ensuite, nous verrons que le passé peut être surmonté, et qu’il peut être utilisé pour tenter d’accéder à une forme de liberté. Enfin, nous verrons que l’oubli, l’illusion et le repentir sont des solutions au carcan qu’est notre mémoire, mais pas forcément des remèdes.
Pour débuter, il est nécessaire de savoir que par définition, le passé, comme le