Sonnet 150, les regrets, du bellay
Vers 4 : « Et se vêtir comme eux », en plus d’imiter l’allure des princes, ils reprennent le même accoutrement qu’eux. L’allitération en p dans le groupe nominal « D’un pompeux appareil » exprime le sur-trop de leur imitation et la bouffonnerie de leurs habits. Le nom commun « appareil » traduit lui l’artifice, le masque.II/ Comportement des courtisans avec leurs maîtres Vers 5 – 6 : Par la conjonction de subordination « Si » qui exprime la condition et qui sera répétée tout au long du texte, Du Bellay donne des exemples, des preuves sur la description de ses observations des courtisans. Le parallélisme de construction : « Si leur maître se moque, ils feront le pareil, » / « S'il ment, ce ne sont eux qui diront du contraire » créée un effet de miroir et par conséquent traduit l’imitation systématique des …afficher plus de contenu…
IV/ Attitude des courtisans avec le roiVers 12 – 13 – 14 : Comportement des courtisans face au Roi.La conjonction de coordination « Mais » annonce la fin, la chute du sonnet. « Ce qui plus contre eux » c’est-à-dire ce qui leur fait le plus défaut. Empreinte de la subjectivité par le verbe « me dépite » qui exprime la déception, l’irritation, l’exaspération du poète. « Devant le roi » = devant l’entité la plus importante du XVIe« D’un visage hypocrite » rime avec « dépite » manifeste l’aversion de Du Bellay pour l’hypocrisie. « Ils se prennent à rire et ne savent pourquoi » = chute comique, le lecteur rit de leur rire et de leur manque de finesse, de raison et de sagesse. Vers 14 fait écho au vers 2 « qui ne savent rien faire » = Cercle vicieux. Les courtisans sont incapables de se remettre en question. Conclusion