Sonnets pour hélène
On remarque la présence importante du champ lexical de la vieillesse : dès le premier vers, Hélène est caractérisée comme « bien vielle » voir même de « vieille accroupie » (vers 11). Il fait envisager à Hélène sa vieillesse, ce qui constitue le caractère de fuite du temps du poème. Sa beauté est passée et est exprimée par Hélène à l'imparfait : « du temps que j'étais belle » (v.4). Hélène est nostalgique, elle s'émerveille en lisant vers de Ronsard. Les vers 2 et 3 montrent une certaine monotonie de la vie de Hélène par la césure des deux vers en deux hémistiches réguliers. Hélène est seule et n'a pas d'enfants. La seule présence autour d'elle est celle des servantes. Le participe « regrettant » souligne la nostalgie d'Hélène. Le texte est donc inscrit dans un registre élégiaque par l'utilisation du champs lexical du regret et de la vieillesse et par la fuite du temps.
Malgré cette description, qu'elle soit morale ou physique, Ronsard invite aussi Hélène à l'aimer. On peut facilement imaginer la scène avec les servantes par l'utilisation de "au soir à la chandelle" (vers 1). Ce dernier élément rappel la vieillesse d'Hélène. Il utilise l'adjectif « myrteux » pour désigner les ombres. En effet le myrte désigne la déesse Aphrodite. L'expression « ombres myrteux » signifie donc que Ronsard va