Sorin
Constant Sorin, né en 1901, et mort en 1970, a été gouverneur de Guadeloupe de 1940 à 1943. Pour l'ensemble de la population, il symbolise la misère, la source de leurs problèmes quotidiens car cette époque à été très difficile. L'absence de produits importés fut cruellement ressentie. Sorin se lança dans une politique, "l'Effort Guadeloupéen", visant le développement de productions locales. Pour les guadeloupéen, avant de comptez sur les autres, il fallait compter sur eux même, il fallait se mettre plus sérieusement au travail. Auparavant ils avaient déjà développé leurs cultures vivrières et la culture du Manioc, il fallait maintenir ces efforts. Selon le témoignage d’une famille qui nous répète que cette période fut très difficile pour tout les guadeloupéens. Ils nous raconte ce qu’ils ont vécus eux mais généralement ce qu’ont vécus tout les guadeloupéens du pays, il nous ai dit qu’il fallait se débrouiller avec ses propres moyens locaux .
La préoccupation majeure était de remplir les ventres affamés. On mangea beaucoup de racines (ignames, patates douces, dachines/madères, choux/malangas), de ti-figues/ti-nains, de poyos, de bananes plantain, de légumineuses (lentilles, pois boukoussou, pois savon/chousse ...), de fruits à pain. Comme chair, il y avait la morue salée. La viande et le poisson étaient rares, réservés aux plus aisés.
Chacun possédait un petit jardin où était cultivé de quoi améliorer les repas : giraumons, gombos, épinards, piments, oignons-pays, ti-concombres, tomates, laitues ...(comme j’ai pue mentionné précédemment les guadeloupéens devait d’abord compter sur eux-mêmes avant de compter sur les autres)
Il n'y avait pas beaucoup d'huile qui était, comme beaucoup de denrées, rationnée. On en fabriquait donc avec la noix de coco sèche. Pour cela, on râpait la chair de la noix sèche, on en extrayait le lait auquel on additionnait un peu d'eau et on laissait reposer. On recueillait la matière grasse remontée à la