Spiritualité et rôle du soignant
L’objectif de cette partie est de faire émerger le rôle du soignant pour répondre aux besoins spirituels d’un patient.
Le soin spirituel :
C’est avant tout une présence à l’autre faite d’émotions de tendresse, de gestes, de regards. C’est un instant qui nous relie au personnel, à l’intime, au secret et au sacré de la personne malade.
Les missions de l’accompagnant
Le soin spirituel ne peut être dissocié du soin global porté au malade.
Elles porteront sur : - renoncer au pouvoir du savoir - s’engager en empathie avec le patient après s’être soi même mis au clair avec la question spirituelle. - Etre vigilant pour reconnaître les émotions profondes du patient - Dire la vérité si elle est attendue - l’écoute et la prise en compte de la parole du malade : la personne qui meurt exprime à des moments différents et à des personnes différentes les divers besoins matériels mais aussi spirituels qu’elle ressent. Certains soignants sont choisis pour être l’interlocuteur privilégié : ceci est très valorisant pour le soignant mais constitue aussi un redoutable danger potentiel, et peut provoquer un deuil supplémentaire lors du décès du patient. Une certaine distance est indispensable pour conserver son équilibre, mais il ne s’agit pas d’être distant du patient. D’autre part, nous pouvons également soutenir un malade par exemple lors du récit de sa vie en l’aidant à nommer ce qu’il ressent afin qu’il puisse faire le point sur son existence et mieux faire face au questionnement qui le traverse (mort, importance des liens familiaux…). Cela nous conduira à favoriser las démarches de réconciliations qu’il aimerait entreprendre et à l’accompagner dans certains processus de deuil.
Les missions d’accompagnant spirituel concerne également la famille du malade. - Il est important que tous cheminent côte à côte au rythme du malade. En effet, l’écoute des familles constitue une tâche