Dissertation TD5 : SPORT et GENRE

"Il est indécent que les spectateurs soient exposés au risque de voir le corps d'une femme brisé devant leurs yeux. En plus, peu importe la force de la sportive, son organisme n'est pas fait pour supporter certains chocs." (Pierre de Coubertin)
Quand même l’instigateur des J.O. modernes semble penser que la femme n’a pas sa place dans le monde du sport, il n’est pas étonnant que des féministes comme Catherine Louveau se résigne à dire dans son essai (La sociologie française et la pratique sportive 1875-2001), « une évidence s’impose : le sport a un sexe, et il est masculin ».
Ces citations lourdes de sens, sont les conséquences de notre socialisation sexuée. Pour être plus claire nous proposons une définition simple de la socialisation : « La socialisation est le processus au cours duquel un individu apprend et intériorise des normes et des valeurs tout au long de sa vie, dans la société à laquelle il appartient, et construit son identité sociale. Elle est le résultat à la fois d'une contrainte imposée par certains agents sociaux, mais aussi d'une interaction entre l'individu et son environnement. Si elle favorise la reproduction sociale, elle n'élimine pas pour autant les possibilités de changement social. »(définition Wikipédia)
Donc commençons par le commencement, les premiers agent socialisateurs sont notre famille, c’est-à-dire notre socialisation primaire, qui sera la première et cela même avant notre naissance (peindre la chambre de bébé en bleu etc…), à nous différencier selon que l’on est un homme ou une femme. Muriel DARMON confirme cela dans son œuvre (La socialisation, paru dans les éditions A.Colin , Paris, 2006 pages 37-43 ) en disant que « la socialisation primaire et familiale, joue un grand rôle dans ce processus de différenciation, notamment parce que l’intériorisation des modèles de comportements sexuées y est la plus « silencieuse », qu’elle a le plus de chance « de s’imposer avec l’évidence du