Sport et violence
Sujet : La Violence est elle dissociable du sport ?
Introduction :
Pour bien cadrer le débat il est absolument nécessaire de partir sur de bonnes bases en définissant d’un point de vue sémantique ce que les termes « violence » et « sport » représentent et impliquent.
D’après le dictionnaire Larousse, la violence est une extrême véhémence, grande agressivité, grande brutalité dans les propos, le comportement. Elle peut aussi se caractériser comme étant une contrainte, physique ou morale, exercée sur une personne en vue de l'inciter à réaliser un acte déterminé.
En ce qui concerne le sport, le même éditeur précise que le sport est une activité physique visant à améliorer sa condition physique ou encore que cela correspond à l’ensemble des exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement lieu à compétition, pratiqués en observant certaines règles précises.
Se poser la question, la violence est-elle dissociable du sport ? C’est aussi se demander s’il l’on peut pratiquer ou soutenir un sport sans avoir recours à la violence.
Certains affirmerons que la pratique sportive ne peut se concevoir sans une certaine violence et agressivité et même qu’elle peut contribuer à leur développement, d’autres contesterons cette vision des choses, déclarerons que le sport n’est pas obligatoirement synonyme de violence, qu’il a même une portée sociale lorsqu’il permet d’encadrer des pratiquants tentés par l’usage de la violence dans la vie courante, violence induite par les contraintes que la société cherche à leur imposer.
Thèse :
Luc Collard, chercheur à la Faculté des sciences du sport de l’université de Picardie, et auteur du livre "Sport et agressivité" avance que « le sport risque de rendre encore plus combatif le néo-pratiquant en prônant l’usage de la force et de l’intimidation. Pour lui, le modèle sportif, qu’il s’agisse de la boxe ou du ping-pong, exalte l’opposition et