Cette saison, le TFC d'Adrien Regattin n'a pour l'instant ramené aucun point de ses déplacements. (L'Equipe)
A force de répéter qu'ils voulaient être imbattables à domicile, les Toulousains, trois défaites en autant de déplacements, ont apparemment oublié qu'il y avait aussi des points à prendre à l'extérieur. Avant le voyage à Rennes, mardi (21h00), tentative d'explication avec Adrien Regattin.

Trois matches à l’extérieur, trois défaites : Toulouse n’a plus grand-chose à voir avec la formation qui avait obtenu 27 points en déplacement la saison dernière, septième meilleur total de l’élite. Depuis le début du Championnat, sa courbe de résultats épouse une trajectoire diamétralement opposée à celle de l’an passé. Dix-septième équipe à domicile lors du dernier exercice, le TFC voulait se montrer imbattable au Stadium ? Il y est pour l'instant parvenu (2 victoires, 1 nul) à ce bémol près : cette compétitivité n'a pas trouvé de prolongement loin de ses bases. «Je n’ai pas vraiment d’explication, mais je ne crois pas que ce soit un problème de motivation, souligne Adrien Regattin. On a vraiment à cœur de faire un gros match à Rennes pour casser cette spirale négative».

«Ce n'est pas encore un gâchis parce que la saison vient de commencer.»

Le blanc laissé par le milieu de terrain sur le sujet s’explique par les différents scénarios auxquels les Toulousains ont été confrontés depuis le début de la saison. A Nice (3-2), «on avait fait un mauvais match, on n’avait pas été bons dans les duels alors qu’on gagnait pourtant 2-1 la mi-temps», souligne Regattin. A Bastia (0-1) et à Reims (0-2), en revanche, les contre-performances du TFC ont trouvé leur origine dans son manque d’efficacité. «A Bastia, on n’a pas su mettre nos occasions d’entrée et on s’est fait punir sur un penalty litigieux, peste encore l’international marocain. A Reims, on s’est fait piéger sur deux contres alors qu’on avait été les plus dangereux… Chaque match est différent.»

Cette diversité