La stratégie reste la bonne

Métiers : Agroalimentaire

Marché, Positionnement : Leader européen des légumes transformés

Forces : Position forte, présent aussi sur le marché nord américain

Faiblesses : Hausse des prix des matières premières agricoles, concurrence du surgelé

Raisons de la Recommandation :

La stratégie de la société consiste à accroître sa présence géographique, à améliorer ses marges, l’un et l’autre allant de pair, puisque les débouchés sont situés dans les pays à fort développement, notamment en Europe de l’Est et au-delà, en Russie et en Ukraine. Le rachat l’an dernier du canadien Carrière lui avait ouvert les portes du marché nord-américain.

Cette stratégie finira par payer. Pour l’instant, et sur l’exercice qui s’est achevé en juin dernier, des facteurs défavorables ont pesé, mais ils ne devraient pas être structurels et l’exercice en cours devrait logiquement renouer avec la croissance. En effet, la baisse de la consommation dans les pays développés, en Europe en particulier, a pesé sur les ventes de l’exercice, et notamment sur le quatrième trimestre. Un incendie en Italie a également pesé sur les produits frais, en Russie, une résorption des stocks de conserves a pénalisé la croissance interne du groupe ; seul le surgelé n’a pas été affecté par des facteurs exogènes.

Si l’on ajoute à ces facteurs non récurrents des taux de changes défavorables, une hausse des prix des matières premières directes ou indirectes (il faut bien acheminer les produits), un changement de taille du groupe dans un contexte pas des plus opportuns, ainsi qu’une forte augmentation des charges de marketing, on s’aperçoit que Bonduelle ne s’en est finalement pas trop mal sorti.

Sur l’année, le chiffre d’affaires en comparable n’a progressé que de 1,3 %, et en termes de résultats, le bénéfice net a reculé de 1,2 % en raison de charges financières plus élevées du fait du rachat de la société canadienne. Mais le résultat opérationnel courant a