ECONOMIE INTERNATIONAL : TOYOTA
A. THEORIE DE L’ENTREPRISE I. Pourquoi l’entreprise ?
1.1 Une synergie statique
On peut voir l’Entreprise comme une synergie, à un moment du temps (pas de notion de durée), entre différente unités de production, de distribution et de services, en vue d’exploiter des rendements d’échelles ou de gammes de produits. L’exploitation de ces économies va déterminer la taille de l’entreprise. Les économies d’échelle Bénéficier d’économies d’échelle signifie atteindre un volume d’activité qui permet de diminuer les coûts de production. Ex : Imaginons que différents petits artisans produisent la quantité A à un certain coût. Si ils se mettent ensemble et additionnent leur production, la taille de l’entreprise leur permettra de produire au coût moyen minimal, ils atteindront le seuil minimal d’efficience : SME, il s’agit du minimum efficient tel que le coût moyen ne diminue plus. Dans un petit pays, même si une seule entreprise produit toutes les quantités ( position dominante), le marché ne pourra pas tout absorber. Elle ne sera pas dans une situation efficace, le coût moyen ne sera pas minimal. Le pays aura intérêt à s’ouvrir aux autres, à entrer dans un grand marché, dans un espace économique commun, pour bénéficier d’un coût moyen de production plus faible. L’existence de rendements d’échelle croissants dans un secteur peut donc amener des entreprises à fusionner afin d’exploiter ceux-ci. Elles fusionneront dans ce but tant que le coût moyen de production est décroissant. On ne peut accepter les groupements qui cherchent à constituer de grandes entreprises de façon à exploiter leur position dominante et qui nous amènent au-delà du SME. Ce SME peut être exprimé en niveau de production mais aussi en parts de marché ( qui sera d’autant plus grande que le marché lui-même est petit). CAS TOYOTA : Contrairement à la plupart de ses concurrents, le groupe a toujours refusé les fusions de grandes envergures. Selon lui, ce type de rapprochement