Structure interne du soleil
La bonne connaissance de la masse, de la luminosité et de la taille du Soleil d’aujourd’hui a permis de déduire sa structure interne d’un modèle d’évolution commençant avec la contraction gravitationnelle. Les données de l’observation de l’heliosismologie confirment la validité du scenario d’évolution. L’abondance en éléments comme le lithium (Li) le béryllium (Be) le deutérium (D) et le bore (B) fournit des renseignements complémentaires importants. La matière est régie par une série d’équations qui décrivent son état, et dans lesquelles la pression gazeuse (et magnétique) et la pression de rayonnement (qui est proportionnelle à la température à la puissance quatre et donc qui est très importante pour les étoiles très chaudes) interviennent. Sauf dans un cas hydrostatique : la force de pression dirigée vers l’extérieur s’oppose a la force de gravité (qui attire le gaz vers le centre) car la pression décroit du centre à la surface. Elle est également en équilibre thermique puisque chaque couche gagne autant d’énergie qu’elle en perd.
En partant du centre du Soleil, on trouve tout d’abord le cœur nucléaire (ou noyau) dont le rayon est d’environ 200 000 kilomètres. En 1938, Hans Albrecht Bethe a trouvé quelle était l’énergie interne du Soleil : une série de trois réactions qui impliquent l’hydrogène réalise la fusion de quatre noyaux d’hydrogène en un noyau d’hélium. Deux grands cycles de réactions sont capables d’effectuer efficacement la transformation d’hydrogène en hélium. Le plus important dans le Soleil est le cycle proton – proton (tableau I). Il représente 98 % de l’apport d’énergie et met en jeu l’hydrogène et l’hélium mais aussi le lithium, le béryllium et le bore. L’autre cycle est le cycle du carbone (tableau 2) dans lequel interviennent le carbone, l’azote et l’oxygène mais il ne