Style de communication
Bien connaître notre style de communication ne peut que nous permettre de nous améliorer. Notre verbal, paraverbal et non verbal trahissent souvent nos intentions. Les autres peuvent mal percevoir ce que nous souhaitons transmettre comme message ou au contraire très bien recevoir nos informations, le tout dépendant de notre interaction. En prenant connaissance du texte de Solange Cormier, je n’ai pu m’empêcher de relier les différents styles de communication à des expériences passées ou actuelles.
Le style personnel de communication pouvant prendre deux dimensions différentes, il importe de savoir reconnaître où nous nous situons dans celles-ci. Il y a la dominance, tendance à diminuer le rôle de l’autre dans un échange (CORMIER, 2007 : 3). Un communicateur dominant veut généralement influencer les résultats des interactions. À l’opposé, il y a ceux qui observent et prennent peu de place lors d’échanges interpersonnels. La deuxième dimension est la réactivité affective, une facilité à démontrer des émotions vives et comprendre celle des autres (CORMIER, 2007 : 4). Ces deux dimensions sont inter-reliées.
Le style analytique, caractérisé par un verbal structuré et logique, semble toujours en contrôle. Une personne typique de ce style a tout planifié et évolue parfaitement dans le cadre de procédures et de règles établies (CORMIER, 2007 : 6). Je reconnais dans ce style un ancien collègue qui travaillait pour une grande firme de génie-conseil. Il était toujours calme et en plein contrôle de la situation, même lorsqu’elle semblait démesurée pour le reste de l’équipe. Il effectuait des rapports sur à peu près tout ce qui se passait dans le département et il déviait rarement de sa méthode de travail.
Le style directif, dominant et peu réactif affectivement, préfère l’action que la parole. Une personne typique de ce style se base sur les faits, sur la réalité et font valoir leurs opinions avec force (CORMIER, 2007 : 7). Une telle