Subjectivité du journaliste
Certes, le journaliste se soumet à la règle des cinq « W » : What? When? Why? Where? Who?.
Son esprit critique exige de son travail vérité et objectivité. Ainsi, ne pourrait-on pas rapprocher cette activité de celle d'un chercheur scientifique, qui, lui aussi, observe puis établit des liens entre ses différentes observations... Il est également vrai que l'information exige pondération. Il faut que le journaliste exclue de son discours, de ses écrits toutes passions, tout affect. C'est du reste pour satisfaire ce besoin d'objectivité que la presse utilise un style et une manière qui n'appartient qu'à elle de rapporter des évènements qu'importe leur nature. En outre, le souci de vérité et d'objectivité dans le discours ont pour conséquence la liberté et ainsi le refus de toute censure. En raison de cette objectivité, le fait est sacré : il faut le montrer, il faut le dire, l'exprimer; le journaliste ne peut se taire ni être réduit au silence. Pour qu'il y ait liberté, la différence des opinions doit être garantie : il est bien que les avis s'opposent, c'est dans le débat que réside la liberté d'expression .
Toutefois le journaliste est un homme, et un homme d'action qui relate les actions des hommes (qui sont soit dit en passant parfois peu compréhensibles); il lui est donc très difficile et même