Successions
Le droit des successions est réglementé de façon précise par le fikh appelé science du droit musulman, qui s'appuie sur plusieurs passages du coran, notamment de la sourat des femmes et de la sourat de al bakara.
Il est vrai que le droit marocaim est un droit composite entre le droit moderne qui decoule en majeur partie du code napoleon autrement dit du code civil, la majalla tunisiènne le droit romano germique... et le droit musulman. Le droit musulman a plusieurs sources, dont les sources fondamentales que sont le Coran et la sunna d'une part, et d'autre part les sources secondaires, fondées sur la raison humaine, qui comprennent le consensus des juristes, le raisonnement analogique et l'interprétation . La coutume et la loi ne sont pas officiellement sources de droit, mais ont permis d'adapter le droit d'origine religieuse à la diversité des pays et des cas.
La colonisation réduit l'étendue du droit musulman principalement au statut personnel et au droit pénal musulman. Des efforts de modernisation ont été faits, dans certains pays comme la Turquie, l'Egypte la Tunisie et le Maroc au XXe siècle. Ces efforts sont peu, dans la mesure où ils n'ont touché que le droit du mariage, la filiation. En matière de statut personnel, bien que la Moudawana, - nouveau code de la famille au Maroc- a entrepris certaines reformes et dans bien plusieurs aspects du statut personnel, le droit des successions marocain accuse un vieillissement de plus en plus accentué et une totale inadaptation aux structures actuelles. Mais puisqu'il repose sur des fondements divains aucune modification ne pourra intervenir dans ce sens.
Plusieurs écoles d'interprétation de la foi MADAHIB sont apparues selon les conceptions religieuses des penseurs et des chercheurs musulmans.
On dénombre de nos jours plusieurs courants s'inspirant des écoles majeures, et autant de déclinaisons de la charia, ou loi