Sueurs froides
Olivier
Pierre-Pipo
La nature de l’œuvre :
L’extrait choisi a été nommé par le compositeur ‘Farewell and the Tower' Cet extrait a été composé par Bernard Herrmann; en 1958, pour le film Américain Vertigo de Alfred Hitchcock.
Cette musique de Bernard Herrmann fait aujourd'hui partie des grands chef-d'œuvres de la musique de film, une musique immédiatement reconnaissable par son célèbre motif principal en forme d'arpèges de quintes augmentées ascendantes puis descendantes symbolisant le mystère et le suspense du film, ainsi que la phobie du vertige qui hante le héros tout au long du film. C’est une musique d’accompagnement, mais qui fait partie intégrale du film. Cordes, flûtes, harpe, vibraphone et cuivres massifs se mélangent pour former une texture sonore particulière. Le compositeur superpose des coups violents de cuivres graves dissonants. L’angoisse et la tension est bien présente dans le morceau.
Les images du film sont en total accord avec la bande musicale.
‘Farewell and the Tower', la scène du suicide de Madeleine dans le clocher de l'église se situe vers le milieu du film.Cet extrait ne comporte pas d’aspect social ou politique et est essentiellement divertissante.Les films d’ Hitchcock ont toujours été commerciaux et de purs divertissements pour le grand public.
Analyse précise de l’extrait :
L’extrait est un enchaînement de rupture et de continuité.
On remarque dans l’extrait que les scènes d’amour sont interprétées dans le registre aigu. On entend plus les violons,les violoncelles, et les altos. Le personnage de Madeleine est tourmenté et hésite entre l’amour passionnel et le suicide.On a tout d’abord un plan sur une scène d’amour, il y a des instruments à cordes, le registre est aigu,la tonalité est mineur.Ensuite la femme s'en va rapidement. Le tempo accélère alors, la tonalité monte vers les aigus, par des trémolos sur deux ou trois notes. Le