Il peut sembler évident que nous avons conscience de ce que nous sommes, mais l’authentique question serait sommes nous ce dont nous avons conscience? J’ai conscience d’être timide, pourtant je me suis porté volontaire pour résoudre un problème mathématiques au tableau. Je ne suis pas sportive pourtant j’ai plus d’endurance que mes camarades. En conséquent, mon être correspond il vraiment à la conscience que j’en ai? Le problème que soulève ce sujet est donc de savoir si le lien qu’il existe entre la conscience et la réalité n’est pas faussé. Cette conscience, qui est la définition type de l’ « humain », pourrait bien alors être illusoire, même si elle reste notre meilleur moyen de nous connaitre.
Nous tenterons alors de répondre au sujet « suis-je ce que j’ai conscience d’être ? » en détaillant d’abord les certitudes de notre conscience, puis ces lagunes, pour voir ensuite qu’il est partiellement possible de prendre conscience de ce que nous sommes.

La conscience de soi est le meilleur moyen pour le sujet de se connaitre. Avoir cette conscience implique plusieurs certitudes, qui exprime en conséquent ce qui nous définie.
En premier lieu, nous pouvons dire que nous avons conscience d’être, d’exister. Il est possible d’opposer les connaissances réelles, des préjugés admis depuis l’enfance. C’est ce que fait Renée Descartes qui a mis en place une démarche pour « mettre en évidence l’indubitable ». Il suffit de soumettre toutes nos connaissances à l’épreuve du doute. C'est-à-dire qu’en remettant en doute tout ce que nous tenons pour vrai, on élimine ce qui est incertain, pour que n’apparaisse tout ce dont il est impossible de douter. C’est un moyen pour accéder au vrai. Ainsi grâce à cette méthode, Descartes remets en doute l’idée d’être un corps. En conséquent la première vérité qui se trouvé résister au doute, c’est l’existence du sujet lui-même. Par sa simple parole, ou par sa simple pensée « je suis », il prouve qu’il est. Le simple fait de douter renforce