Suis-je ce que j'ai conscience d'etre ?
Mais c’est avec Descartes sans doute qu’un tel argument prend le plus d’ampleur : l’unique certitude qui résiste au doute est celle du cogito => « je pense, je suis ». Cette conscience de soi aboutit au constat que je suis tel que je me perçois.
Je suis une « res cogitans », c’est-à-dire une substance pensante et cela, même un
Malin Génie ne saurait me faire admettre le contraire. Une telle connaissance résiste au doute hyperbolique en tant qu’elle est solide, puisque toute pensée s’accompagnera toujours du savoir de celui qui pense. Autrement dit, de la certitude pour le sujet d’exister. TRANSITION : …………………….. DEUXIEME PARTIE
Il conviendra de démontrer que, compte tenu des apports de la psychanalyse …afficher plus de contenu…
CONCLUSION
Au cours de cette analyse, nous avons démontré qu’il était possible de prendre conscience de ce que nous sommes et que dès lors, nous pouvions espérer être tels que nous nous percevions. Mais nous nous sommes rapidement rendu compte que la connaissance de soi par soi était très approximative en tant qu’elle est à la fois partielle et partiale. Ceci nous a conduits à postuler la nécessité d’un regard extérieur et neutre pour nous aider à compléter la connaissance que nous avions de nous-mêmes. Nous pouvons alors répondre en définitive que nous ne sommes pas vraiment ce que nous avons conscience d’être. En d’autres termes, je ne suis pas tel que je m’apparais à moi-même, une bonne partie de ma