II SUJET D'INVENTION

Chacun d'entre nous connaît des contes philosophiques, depuis longtemps.
Ils sont venus jusqu'à nous naturellement. Les premiers sous forme d'histoires racontées par nos parents, comme des extraits du roman de renard, réédité pour les plus jeunes.
Les suivants, nous les avons vu au cinéma. Robin des bois est un dessin animé. Mais un dessin animé, c'est une histoire, un conte mit en mouvement. Ainsi dans cette animation, nous étions déjà confronté à la place des "riches" par rapport à celle des "pauvres". Cela n'est-il point un sujet de philosophie?
Plus tard, devenons sérieux, l'école nous a fait rencontrer de vrais contes philosophiques de vrais écrivains, avec de belles phrases, de belles idées et certains mots plus compliqués que d'autres. Nous les avons lus, étudiés, présentés, aimés, comme Micromégas où le sibérien va "de globe en globe" afin de trouver le pays "où il ne manque rien". Les gens graves nous disent:"A quoi ça sert?"
Les réponses sont évidentes. Tout d'abord, à nous faire rêver, développer notre ésprit immaginaire. Ensuite, à montrer le regard de l'auteur sur les hommes. De plus, à échapper à la sencure de l'époque. En outre, à mieux dénoncer ce que l'auteur condamne.
Et enfin? Ah enfin...
A rien évidemment! Et c'est peut-être ça le plus important, alors que tout le monde veut tout le temps que tout soit toujours utile à quelque chose. C'est tout de même bien agréable dans ce monde où tous se vend, s'achète, se compte et jamais ne se donne, de pouvoir répondre "à rien"! Comme tout ce qui en vaut la peine. Par exemple l'amitié. Et les fleurs, est-ce qu'elles servent à quelque chose? Sinon à nous émmerveiller les yeux. "A rien"... Mais immaginez donc un monde sans ami, sans fleurs, sans parfums, sans couleurs,...
Les contes philosophiques sonts comme les fleurs. Ils servent à émmerveiller notre âme. Tous comme on décide de cueillir des fleurs pour les offrir à ceux qu'on aime, j'ai ici rassemblée ceux que je