Sujet de réflexion sur la peine de mort
Rita MARGERIT
Seconde 3
Sujet de réflexion: on a souvent débattu à propos de l’exemplarité de la peine de mort. Qu’en pensez-vous personnellement? Après 200 ans de débats idéologiques et malgré une opinion publique grandement défavorable, la peine de mort est abolie en France en 1981 sous l’impulsion du garde des sceaux Robert Batinder.
A travers un discours retentissant contre une «justice qui tue» la peine de mort est enterrée, retirant ainsi le droit à la société de supprimer …afficher plus de contenu…
Dans les pays non-abolitionnistes, la peine de mort est justifiée comme étant un outil législatif permettant d’obtenir la collaboration du suspect. Elle agirait telle une monnaie d’échange pour être finalement commuée en peine de prison à vie sous conditions d’aveux. Elle n’existerait donc qu’en tant que menace brandie sous le nez des suspects les incitant à reconnaître leur culpabilité s’ils tiennent à leur vie… mais justement, le propre de l’Homme n’est-il pas de tenir à la vie ? Combien d’aveux ont donc ainsi pu être extorqués pour échapper au pire ? La peur peut-elle être un élément de
procédure …afficher plus de contenu…
«La France a peur». Ces quelques mots, prononcés par le présentateur
Roger Gicquel à l’ouverture du journal télévisé du 18 Février 1976 au lendemain de l’assassinat d’un enfant, résument parfaitement l’émoi d’un pays, victime indirecte de l’inacceptable. En prônant la peine capitale, l’homme est soucieux de protéger la société de ses peurs en évitant, pense- t’il, primo-criminalité, récidive et dépenses inutiles.
La position des anti-abolitionnistes repose sur un concept louable d’exemplarité. Seule la peur d’un châtiment implacable serait dissuasive et éviterait ainsi la commission de crimes et de délits. C’est pour cette