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Parce que nombre d’entre nous hésitent à entreprendre une thérapie classique ou une psychanalyse, l’art-thérapie compte de plus en plus d’adeptes. Elle permet ainsi d’accéder à ses sentiments et à ses émotions refoulés parce qu’elle travaille dans le “mine de rien”, en utilisant une stratégie de détour, une ruse qui permet de contourner les résistances au changement explique le Dr Jean-Pierre Klein (L’Art-thérapie, Puf, collection Que sais-je, 1997), psychiatre et directeur de l’Inecat (Institut national d’expression, de création, d’art et de thérapie) de Paris.
Son principe ? Se servir de la création artistique (peinture, théâtre, danse, collage, modelage, photographie, marionnettes) pour pénétrer les problématiques inconscientes de l’individu et le conduire à une transformation positive de lui-même. Le but, est de partir, dans le cadre d’un processus créatif, de ses douleurs, de ses violences, de ses contradictions pour en faire le matériau d’une évolution positive. Du pire naît ainsi une construction, une production qui tend vers l’art.
C’est pourquoi on peut se demander en quoi l’art peut-il faire figure de traitement dans le cadre d’une thérapie ?
I/ Une excursion dans l’inconscient : L’art thérapeutique
-Quel est le principe de l'art-thérapie ?
-Quel est le rôle de l'art-thérapeute ?
-A qui s'adresse l'art-thérapie ?
II/ Un traitement et une guérison réel
- Une autre image de soi
- Un exutoire psychologique
Après avoir étudié auprès de Walter Sheffer et Gerhard Bakker à la Layton School of Art de Milwaukee dans le Wisconsin, Larry Clark se lance dans la photographie. Il travaille dans sa ville natale sur des scènes de vie d'un groupe de drogués accros au speed et à la marijuana. Ainsi dès 1971, Larry Clark publie sa première monographie intitulée Tulsa
Tulsa, son premier