Susciter et maintenir le desir d'ecrire chez l'apprenant
L’écriture est sans doute l’une des plus grandes inventions de l’homme. Le savoir écrire est, de nos jours une compétence essentielle, un instrument nécessaire à la réussite scolaire. Réussite scolaire qui loin de se limiter à l’école rejaillit aussi sur les fonctions sociales de tout individu. Qui dit réussite scolaire dit donc réussite sociale.
Cependant la mise en place de cette compétence, si indispensable dans notre monde moderne représente un défi pour l’enseignant et son apprentissage est souvent vu comme une corvée par l’enfant. Dans bien des cas les techniques d’écriture ne sont pas maîtrisées par les élèves même après sept ans passés dans le système secondaire. Bien souvent l’apprentissage de l’écriture ne se révèle pas être une activité agréable pour l’enfant qui ne peut faire le lien entre ce que l’enseignant lui demande d’écrire en classe et ses réalités personnelles. L’enseignant reste englué dans son programme et ce que le système attend de lui sans se préoccuper de ce que l’enfant ressent devant des sujets de rédaction qui ne l’inspirent pas ou qui représentent pour lui une tâche herculéenne. Ce qui occasionne selon E. Bing la contrainte sclérosante et l’angoisse de la page blanche.
Elizabeth Bing reproche d’ailleurs à l’école « de n’initier à l’écriture que sous la forme d’insipides sujets de rédaction d’où est proscrit résolument le sujet écrivant ».[1] Nous ne pouvons en tant qu’éducateurs continuer à enseigner ce que le programme d’études nous demande en faisant fi des réalités de notre société. Notre société a besoin de jeunes capables de s’exprimer à l’oral comme à l’écrit, capables aussi de poser un regard critique sur ce qu’ils écrivent. Dans un monde où nous allons résolument vers la communication, nous nous devons d’inculquer à nos élèves cette compétence écrite qui leur est si nécessaire. Nous pensons sincèrement que pour que l’activité d’écriture en salle de lasse soit une réussite,