Question 1 : J'ai rédigé cette première question pour vous donner un exemple. Il faut d'abord repérer les effets de l'ecstasy : euphorie et bonheur, puis abattement et dépression (doc 1). Puis comprendre ce qui se passe au niveau des neurones (doc 2). Il ne faut pas oublier de décrire ce qui se passe sans ecstasy. Il y a toujours un témoin dans une expérience. Sans témoin, on ne peut pas interpréter les résultats. L'enregistrement des 4 paramètres en absence d'ecstasy sert de témoin pour l'expérience. On observe que pour une fréquence de potentiel d'action moyenne, une certaine quantité de sérotonine est synthétisé et libéré dans la fente synaptique. De plus, la fréquence des potentiels d'actions du message nerveux crée dans le neurone à dopamine est identique à celle du message nerveux du neurone à sérotonine. On en conclut que la quantité de neurotransmetteur synthétisé et libéré dépend de la fréquence des potentiels d'actions. Le message nerveux transmis du neurone à sérotonine vers le neurone à dopamine est identique. 0 à 4h après la prise d'ecstasy, on constate qu'une plus grande quantité de sérotonine est libéré dans la fente synaptique alors que la fréquence des PA de ce neurone n'est pas modifiée et que la quantité de neurotransmetteur synthétisé n'augmente pas. De plus, la fréquence des PA du neurone à dopamine augmente. On sait que la quantité de neurotransmetteur libéré dépend de la fréquence des potentiels d'actions. De plus, la dopamine est le neurotransmetteur responsable de la sensation de plaisir. On en conclut que l'ecstasy va stimuler la libération de sérotonine dans la fente synaptique afin de transmettre un message plus « fort » au neurone à dopamine. Le neurone à dopamine va alors libérer une plus grande quantité de dopamine, à l'origine de l'effet euphorique et du « bain de bonheur » du consommateur. Au-delà de 4h après la prise d'ecstasy, on observe que la sérotonine n'est plus fabriqué, ni libéré dans la fente synaptique alors que la