SVT du sexe genetique au sexe genotype
On cherche à déterminer comment des ébauches communes peuvent évoluer vers des appareils reproducteurs différents au cours du développement embryonnaire.
I/ Différenciation du phénotype sexuel au cours de l'embryogénèse
Avant la huitième semaine, l'appareil génital est indifférencié, il est constitué de deux gonades indifférenciées, deux canaux de Wolff et deux canaux de Müller qui débouchent dans le sinus urogénital. Après la huitième semaine, chez l'embryon femelle, la gonade se différencie en ovaires, les canaux de Wolff disparaissent et les canaux de Müller se différencient en trompes, utérus et vagin. Chez l'embryon mâle, la gonade se différencie en testicules, les canaux de Müller disparaissent et les canaux de Wolff persistent et se différencient en canaux déférents, épididyme, vésicule séminale et prostate.
II/ Du sexe chromosomique au sexe génétique
D'après le doc 1, le présence d'un chromosome Y est toujours associé à un phénotype masculin et à la différenciation de la gonade en testicules alors que son absence donne des phénotypes féminins associés à la présence d'ovaires.
On peut donc penser que c'est l'absence ou la présence du chromosome Y qui détermine le phénotype de l'individu et donc le sexe gonadique.
La fertilité ou la stérilité constatée semble liée au nombre de chromosomes sexuels.
Le caryotype XX peut aboutir à un phénotype masculin si l'on suppose qu'un fragment du chromosome Y a été transposé sur un chromosome X et inversement pour une femme de caryotype XX.
On peut donc penser que ce fragment de Y est responsable de la masculinisation de l'embryon et donc qu'il existe un gène de masculinisation. Cela confirme ainsi que le caryotype détermine l'évolution de la gonade.