Syllabes, vers et rimes
Des poèmes français et des chansons, en grand nombre, s'appuient sur les règles de la versification. On a dit qu'elles sont une entrave à la création, on a aussi prétendu qu'elles poussent le poète à une recherche plus rigoureuse. Sans trancher le débat, - l'art est-il autre chose qu'une technique maîtrisée par le talent ? - voici quelques outils pour s'exprimer en vers mais aussi pour apprécier ceux des autres.
Une réflexion de Paul Valéry sur les règles de versification.
La mesure
Le rythme
La rime
Quelques formes fixes traditionnelles
La mesure
Vers et prose ?
"Le vers est un fragment d'énoncé formant une unité rythmique définie par des règles concernant la quantité, l'accentuation ou le nombre de syllabes." (Robert).
Pour calculer ce nombre, il faut prendre en compte toutes les syllabes
sauf
* celles qui peuvent s'élider (e muet devant voyelle ou h non aspirée) * la syllabe muette finale.
(chan-te-rai-ent compte dont quatre syllabes à l'intérieur d'un vers mais trois en finale.)
Lorsqu'il compte douze syllabes, le vers s'appelle alexandrin , dans les autres cas on dit : vers de trois syllabes, huit syllabes (ou octosyllabes), etc.
Des vers de mesures différentes peuvent coexister dans un même poème, dans une même strophe. Si la structure se répète ils sont appelés réguliers.
Parfois ils ne suivent aucune règle d'alternance, on les appelle vers libres.
Note : en français on ne doit pas parler du nombre de pieds mais des syllabes d'un vers.
Certains procédés largement exploités, par les chanteurs surtout, permettent d'assouplir la règle. Ces procédés qui altèrent le mot par adjonction, suppression ou inversion de sons ou de lettres sont appelés des métaplasmes.
suppression de l'initiale d'un mot : aphérèse
suppression d'une partie intérieure du mot : syncope
suppression du e muet final d'un mot : élision
suppression de la partie finale