SYNTHESETraditionnellement, la femme est souvent représentée de façon sublime et merveilleuse afin de représenter l’idéal féminin. Mais, à partir du 19e siècle, des poètes comme Baudelaire décide de changer la description de la femme en la comparant à quelque chose qui peut ou non lui ressembler. Pour cela il utilise beaucoup la personnification. C’est pourquoi la femme est très présente dans le livre « Les Fleurs du Mal ». Pour cela, il s’est beaucoup inspiré des 3 femmes qui ont marqué sa vie. Il a connu tout d’abord Jeanne Duval, une métisse, peu éduquée avec qui il a eu une relation passionnée et houleuse. Il connaitra ensuite Apollonie Sabatier, très présente dans le milieu artistique. Il rencontrera pour finir Marie Daubrun, une actrice avec qui il aura une relation entre amour et amitié. Il s’inspirera de ces trois relations pour les associer à l’idéal, au spleen et à l’ambiguïté, la dualité de la femme.Dans de nombreux poèmes Baudelaire associe la femme à l’idéal. …afficher plus de contenu…

Il s’ouvre sur un monde nouveau, part à la découverte de paysages exotiques, parfaits avec « Parfum exotique », « La Chevelure », « L’invitation au voyage » et « Le beau navire ». Il montre aussi que la femme peut être aussi à l’origine de la fin de ses tourments comme dans « L’invitation au voyage ».Mais, la femme est aussi évocatrice du spleen pour Baudelaire. Elle peut être indifférente au poète comme il le montre dans « Avec ses vêtements ondoyants et nacrés », « Le chat », « Le Serpent qui danse » ou inaccessible comme dans « Ciel brouillé ». Elle représente également la tentation destructrice du poète dans « Le serpent qui danse » et « Sed non satiata