Synthèse le détour
Quatre documents illustrent cette pensée.
Le premier est un passage de « enseignement et éducation » discours prononcé par J.Romilly à l’occasion du bicentenaire de l’institut de France le 28 octobre 2008.
Le texte suivant est un extrait d’article « labyrinthe », dictionnaire des symboles, par Jean Chevalier et Alain Gheerbrant édité en 1982.
« Salut et liberté » in coule la seine, est un extrait de roman de Fred Vargas paru en 2002.
Le dernier extrait est un document iconographique tiré de l’œuvre « persepolis » de Majane Satrapi de 2003.
La problématique soulevée est de savoir si la connaissance et le détour ont une complémentarité. A la lumière de ces documents, nous examinerons les différents aspects de la connaissance puis le rapport entre le détour et la connaissance.
I- Les modes de connaissances
Le discours de J.Romilly nous illustre un aspect de la connaissance. En effet dans cet extrait l’histoire prend une place importante dans l’éducation. L’incompréhension du passé chez les jeunes se traduit par le manque de communication. L’éducation aujourd’hui montre le désintérêt des jeunes envers les œuvres littéraires. Ces œuvres qui laissent en héritage la pensée de nos ancêtres. Le contacte directe avec ces textes permettent de lier notre esprit avec le passé, et de ce fait élargir notre expérience qui par défaut est limité dans le temps et l’espace.
Cependant l’expérience est un vécu. L’apprentissage peut de faire dans la souffrance de la guerre comme l’exprime M.Satrapi au détour de son dessin. Ce document exprime parallèlement une connaissance culturelle (ouvres de Michel-Ange)
Pourtant de nombreuses méthodes restent basées sur une connaissance historique. Dans la tradition kabbalistique le labyrinthe de Salomon remplirait une fonction magique, qui permettrait par un chemin inextricable