Nicolas Sarkozy a demandé à un célèbre économiste, Joseph Stiglitz, de présider une commission sur la mesure de la performance économique et du progrès social qui s‘est tenue le 14 septembre dernier. Il s’agissait notamment de préciser les limites du PIB en tant qu’indicateur de cette mesure, un indicateur qui selon cette commission ne reflète pas la qualité de vie réelle des citoyens. Le PIB est un agrégat de la comptabilité nationale. C’est un indicateur de richesse qui évalue la production de biens et services réalisée en un an. L’intérêt de savoir ou non si le Pib est in indicateur de confiance repose sur le fait de savoir si al richesse du pays est justement mesurée et ainsi de savoir si le bien-être du citoyen et son niveau de vie est correctement reflétée. Il conviendra donc de montrer en quoi malgré ses avantages, le PIB n’est qu’une mesure approximative de l’activité économique d’un pays. Certes le PIB présente de nombreux avantages notamment celui de pouvoir se rendre compte de la santé économique d’un pays, mais il demeure incomplet et imparfait dans la mesure où à aucun moment il ne prend en compte l’aspect qualitatif. En effet, il ne comptabilise que des valeurs monétaires et sous-évalue les activités non marchandes (bénévolat, tâches domestiques…) et de plus il évalue positivement certaines activités qui dégradent les conditions de vie de la population (pollution, accidents…). Ce n’est qu’une mesure globale, une moyenne.

Le PIB fournit un bien meilleur aperçu de l’économie et, par la voie de son taux de croissance, de l’évolution de cette dernière que les autres mesures existantes. Son niveau et son évolution constituent des indicateurs essentiels de la vie économique d’une société où la grande majorité des biens et services sont rendus dans un cadre marchand. Il récapitule toute une gamme d’informations économiques. Il s’agit d’un outil qui permet les comparaisons entre la taille et la puissance relative des économies nationales à travers