Rapport sur la commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social
Claire Melquiond, le mercredi 10 février 2010
Introduction :
Nicolas Sarkozy a évoqué en 2008, je cite : «les français qui n’en peuvent plus de l’écart grandissant entre les statistiques qui affichent un progrès continu, et les difficultés croissantes qu’ils éprouvent dans leur vie quotidienne » Cela nous amène à remettre en question les méthodes de mesures du bien-être économique de la population. Ainsi, le 8 janvier 2008, la commission Stiglitz a été mise en place par Nicolas Sarkozy. Quelle a été son but ? Quels problèmes devaient-elle mettre en évidence ? Nous n’allons étudier sur les trois chapitres du rapport de la commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social que le premier intitulé : « Question classique de mesure du PIB » et répondant certainement le mieux à la commande initiale de M. Sarkozy, citée précédemment. En effet, le but de cette commission est de développer une « réflexion sur les moyens d'échapper à une approche trop quantitative, trop comptable de la mesure de nos performances collectives » et d'élaborer de nouveaux indicateurs de richesse.
Mon introduction aura pour but second de traiter un point clé, celui de la composition de cette commission. Elle comporte 26 membres et parmi eux son président, le professeur Joseph E. Stiglitz de l’université de Colombia. C’est un économiste américain, né en 1943 et qui reçu le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel en 2001 pour un travail commun avec 2 hommes qui ne nous sont pas inconnus : Akerlof (et son modèle des lemons), et Spence (pour les signaux). Joseph Eugene Stiglitz tient sa notoriété de la théorie du « screening » qui vise à obtenir de l’information privée de la part d’un agent économique. Avec ses deux colaborateurs, ils sont à la base du « nouveau keynésianisme » fondé sur une logique : celle de trouver des moyens d’améliorer