L’UMP dans les municipales L’UMP, diminutif de « Union pour un Mouvement Populaire », est un parti politique de droite et du centre droit fondé le 17 novembre 2002 et dont le président est Jean-François Copé. Tout d’abord, le mouvement s’appelait « Union pour la Majorité Présidentielle », il a donc gardé les mêmes initiales. Ce premier mouvement avait été créé par Jacques Chirac et Alain Juppé dans le but de rassembler les tendances gaullistes, centristes, libérales et conservatrices et de soutenir la candidature du président Jacques Chirac à sa propre succession en 2002.
L’UMP a donc soutenu les gouvernements nommés par ce dernier de 2002 à 2007, puis par Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012. Aujourd’hui, il est le principal parti d’opposition parlementaire et la deuxième force politique en nombre d’élus en France. Selon Jean-François Copé, l’UMP dénombre à ce jour environ 205 000 adhérents et son équipe dirigeante est constituée de 51 personnalités, soutenues par 300 conseillers politiques et secrétaires nationaux.

Depuis sa création, l’UMP a pris part à deux élections municipales, celles de 2008 et celles de 2014.
Prévues en mars 2007, les élections municipales ont été repoussées d’un an en raison de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2007, elles ont alors eu lieu les 9 et 16 mars 2008. Après ces élections, l’UMP était à la tête de 11 des 40 plus grandes villes de France dont Marseille, Nice ou encore Bordeaux. Cependant, plusieurs personnalités de l’UMP sont battues comme, par exemple, Xavier Darcos à Périgueux, Christine Lagarde à Paris (12eme arrondissement) et Rama Yade à Colombes. Durant ces élections, beaucoup de communes sont passées à gauche et la droite a perdu du pouvoir à l’échelle municipale. Dans les villes de plus de 30 000 habitants, à savoir un nombre de 262 villes, l’UMP en perd 109 et dans 84 d’entre elles un maire UMP est élu ou réélu. Le président Nicolas Sarkozy avait alors indiqué qu’il tiendrait compte de ces