Technique d'analyse travail

Technique d’analyse du travail

Année Académique 2011 - 2012

Table des matières

1. Introduction 2. Contexte 3. Méthodologie et résultats
3.1. La première recherche, nommer la réalité 3.2. La deuxième recherche, contrer la violence 3.2.1. Au niveau des agresseurs 3.2.2. Au niveau des victimes 3.2.3. Les ancrages 3.2.3.1. Ancrages organisationnels 3.2.3.2. Ancrages individuels 3.2.3.3.Ancrages sociaux

4. Conclusion 5. Bibliographie 6. Annexe
7.1. Les ancrages organisationnels, individuels et sociaux des violences hiérarchique et organisationnelle - vers une approche globale

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1. Introduction
Il s’agit d’un article sur « Les ancrages organisationnels, individuels et sociaux des violences hiérarchique et organisationnelle vers une approche globale » de AurousseauChantal, datant de 1995. En effet, il est demandé aux chercheurs de comprendre le phénomène afin de pouvoir l’éviter et d’être en mesure d’y faire face. La crainte des chercheurs est que leur étude serve de moyens, aux employeurs, de congédier leur personnel. Seulement, dès leur première recherche, ils se rendent compte qu’il ne s’agissait pas, contrairement à ce qu’ils pensaient, de personnels peuperformants et protégés par des conventions collectives. Au contraire, les travailleurs et travailleuses étaient compétents et avaient aimé leur travail seulement, certains d’entre eux étaient devenus dysfonctionnels suite à un environnement de travail nuisible par les agressions commises de manière répétées et insidieuses par une ou plusieurs personnes de leur entourage professionnel. Afin de remplirla tâche qui leur était demandée, les chercheurs mis en place deux recherches. La première a permis de nommer le phénomène encore mal connu et la deuxième étude a développé une approche globale du problème pour en saisir la complexité afin de mieux agir, de manière collective, pour le contrer. Dans ce cadre, les chercheurs ont privilégié une méthodologie qualitative à dimension exploratoire.Enfin, comme ces deux recherches n’ont pas été suffisantes, les chercheurs ont également organisé des conférences et fait des interventions afin de sensibiliser le plus de gens possible à ce phénomène, qui nuit à de nombreux milieux de travail.

2. Contexte
Il s’agit d’une recherche sur la violence psychologique exercée par des cadres sur des professionnels syndiqués dans une des principalescentrales syndicales du Québec. Le but était de voir l’impact de ces violences psychologiques sur les travailleurs et travailleuses et de mieux comprendre leur impact les conditions de travail. Pour cela, une première recherche a été réalisée afin de décrire le phénomène encore difficile à saisir des violences hiérarchique et organisationnelle. Cette recherche, réalisée dans le cadre d’une entente entrel’Université du Québec à Montréal et deux centrales syndicales, a également été menée par Arurousseau Chantal, Pauline Gautier, Simone Landry et Monique Sanson. Mme Landry assumait la direction de la recherche menée à titre professionnel. Provenant du milieu syndical, Mmes Samson et Gauthier encadraient les travaux et facilitaient l’accès au terrain. La deuxième recherche a permis de comprendrecomment les situations se développaient dans les milieux de travail pour ainsi, être mieux en mesure de les prévenir et d’y apporter des solutions. Suite à cela, on peut dire qu’il existe deux objectifs principaux à cette recherche. Le premier objectif étant rempli par la première recherche et le deuxième, par la deuxième recherche.

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3. Méthodologies et résultats
Le but étant l’étude desviolences psychologiques sur les travailleurs et travailleuse, la démarche, que les chercheurs ont adoptée, s’inspire du modèle de l’ancrage empirique des théories développé par Glaser et Strauss en 1967. Leur démarche s’inscrit dans un modèle exploratoire essentiellement inductif. Elle leur a ainsi permis de développer une modélisation originale du phénomène de la violence organisationnelle tout...