Note d’intention du mémoire Première année Pour mon mémoire de cette année de Master 1, j’ai choisi de travailler sur le roman de Mme de Lafayette « La princesse de Clèves » et sur son adaptation récente au cinéma avec « La belle personne » de Christophe Honoré. Quel peut être le lien entre ce roman du XVII° siècle, chef d’œuvre et précurseur pour sa préciosité classique et son côté psychologique, et ce film contemporain filmé dans un lycée parisien ? Par cette adaptation du roman de Mme De Lafayette, Christophe Honoré nous amène à nous poser la question suivante : Qu’en est-il de sa retranscription et de son actualisation ? Comment s’est effectué cette retranscription et comment a été accueilli la réception de cette œuvre aujourd’hui ? Il est vrai que la première impression que l’on a face à ce texte, c’est le sentiment de distance. A travers cette retranscription, peut-on ressentir une actualisation des codes moraux ? Quels sont les codes moraux et sociaux de la cour du VXI° siècle ? La cour c’est le « monde » : le monde de façon sociologique comme le milieu mondain mais aussi le milieu terrestre d’un point de vue théologique. Ce dernier est régi par des valeurs religieuses. Le centralisation du pouvoir étant de plus en plus affirmée, l’aristocratie choisie de se distinguer par la culture, par un mouvement de préciosité ; mouvement autant éthique que esthétique avec une importance sociale. La cour est un cadre omniprésent et même étouffant. La cour est donc le royaume des apparences dont les personnages de « La princesse de Clèves » ont du mal à échapper. Le paraître. Le paraître est l’action de « se montrer ». La cour devient un « théâtre ». Mais le concept du paraître c’est aussi le système qui résulte du travail des apparences. Les apparences, désignant l’aspect extérieur des êtres, sont donc des formes de communication on verbales. Le paraître c’est un sentiment, une sensation que l’on ressent par le regard observateur ; parfois même inquisiteur ;