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Depuis maintenant plusieurs décennies, les relations industrielles font l'objet d'études, d'analyses et de recherches de la part de scientifiques et de théoriciens. Pour certains d'entre eux, le champ d'étude des relations industrielles est maintenant reconnu comme une discipline bien établie en sciences sociales, alors que pour d'autres, il est plutôt caractérisé par l'interdisciplinarité de certaines branches scientifiques tels le droit, la sociologie, l'économie, la psychologie et l'administration, pour ne nommer que ces disciplines (Audet, Larouche, 1988). Quoi qu'il en soit, l'évolution des diverses théories propres aux relations industrielles, en partant du modèle classique de Dunlop (1956), de Craig (1983), en passant par Boivin et Guilbault (1989) et allant jusqu'aux écrits de Kochan, Katz, McKersie (1986), a fait en sorte que le champ d'étude se préoccupe de plus en plus des « rapports économiques et sociaux, individuels et collectifs, formels et informels, structurés et non structurés, qui naissent et s'établissent à l'occasion du travail, un établissement, une entreprise, une branche et toute l'économie entre les travailleurs et les employeurs, les organisations qui les représentent et l`État lui-même, le tout en fonction des situations, des besoins et des objectifs recherchés par chacun, individuellement ou collectivement, ainsi que des droits reconnus à chacun par la coutume ou par la législation » (Dion, 1986, p. 405). Cette définition des relations industrielles, de Gérard Dion, semble aujourd’hui encore la plus précise parmi toutes celles que nous pouvons retrouver dans la littérature.
Modèle de Dunlop
Bien que les différentes théories de relations industrielles se soient diversifiées aussi bien en termes d'approche, de modèle proposé que d'objet d'étude, le modèle d’approche systémique représentant la pierre angulaire de tout ce mouvement de