Texe dissertation anthropologie
Anthropologie culturelle et sociale : introduction (Mondher Kilani)
Dorian Nguyen
Dissertation : anthropologie
ABÉLÈS Marc. 2002. « Les nouveaux riches. Un ethnologue dans la Silicon Valley ». Paris : Odile Jacob
COLLEYN Jean-Paul. 1998. « Eléments d’anthropologie sociale et culturelle de l’anthropologie ». Paris Hachette
GALLISOT André, Mondher KILANI et Annamaria RIVERA. 2000. « L’imbroglio ethnique en quatorze mots clés. Lausanne : Payot KILANI Mondher. 1996, « Introduction à l’anthropologie ». Lausanne : Payot (2e éd.)
« Articuler l’universel et le particulier, penser la diversité des sociétés et l’unité du genre humain, tel pourrait être défini le projet de l’anthropologie. »
Avant tout, il est important de dire ce que nous entendons par anthropologie. En effet, ce domaine d’étude a suivit une évolution significative qui l’a vu rompre avec ses premiers objectifs. Au début, cette science avait pour but de justifier la politique de pays colonisateurs. Notamment en démontrant la supériorité biologique de l’homme blanc qui justifierait son emprise sur d’autres peuples considérés comme inférieures. Par la suite, les travaux de Darwin ont amené à redéfinir l’objet de l’anthropologie. C’est ainsi que des auteurs comme Morgan ou Tylor ont délaissé les arguments naturalistes, pour se concentrer sur les ressemblances entre les cultures. Ces ressemblances seraient alors de repères qui prouveraient une évolution unilinéaire des civilisations vers le modèle occidentale. Cette approche n’est pas celle de l’anthropologie relativiste contemporaine, refuse d’admettre l’existence de cultures « fossilisées ».
Dés lors nous pouvons définir le projet de l’anthropologie relativiste qui consisterait à « articuler l’universel et le particulier, penser la diversité des sociétés et l’unité du genre humain ».
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08.06.2008
Anthropologie culturelle et sociale : introduction (Mondher Kilani)
Dorian Nguyen
L’anthropologue est sans