Texte Crenscendo
2 – Mlle Motleri entendit des coups à la porte. Elle eut un tressaillement et alla ouvrir. C'était maître Fassi, le notaire, son vieil ami, et il portait un pardessus noir d'où la pluie s'égouttait encore. Elle lui dit en souriant : "Ah ! Quel plaisir, cher maître Fassi, entrez, je vous prie." Fassi entra à pas lourds et lui tendit la main.
3 – Mlle Annie eut un sursaut quand elle entendit que quelqu'un frappait à la porte. Elle bondit du petit fauteuil où elle était en train de broder et courut ouvrir. Elle vit le vieux notaire Fassi, ami de la famille, qui depuis plusieurs mois n'avait pas donné signe de vie. Il semblait alourdi et bien plus corpulent que dans son souvenir. D'autant plus qu'il portait un imperméable noir trop large, qui tombait en gros plis, brillant de pluie, ruisselant de pluie. Annie s'efforça de sourire et dit : "Ah ! Quelle belle surprise, cher maître Fassi." Sur quoi l'homme entra d'un pas pesant et, pour lui dire bonjour, lui tendit sa main massive.
4 – Désormais fanée, Mlle Motleri, qui brodait dans le salon éclairé par la lumière livide d'une fin d'après-midi pluvieuse, était en train de rajuster une mèche de cheveux gris qui avait glissé sur son front, quand elle entendit des coups violents à la porte. Elle eut une violente secousse nerveuse dans son fauteuil, elle se leva brusquement et se précipita pour ouvrir la porte. Elle se trouva nez à nez avec un homme massif qui portait un imperméable de caoutchouc noir, à écailles, dur et visqueux, d'où l'eau tombait en cascades. Sur le moment elle crut reconnaître le vieux notaire, maître Fassi, l'ami des anciens temps, et forçant un sourire sur ses lèvres elle