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C'est la question que vient de se poser une équipe américaine de l'université de l'Arizona dans une étude publiée le 12 janvier par la revue Environmental Science & Technology. Spécialistes de chimie, de biochimie et des questions d'environnement, ces chercheurs se sont demandé si, au lieu de prendre les boues d'épuration pour des déchets ultimes quasiment inutilisables, on ne pouvait pas, au contraire, les considérer comme un minerai à exploiter. Encore faut-il s'assurer que le jeu en vaut la chandelle, savoir quels métaux sont présents dans ces résidus et en quelle quantité.
Pour le déterminer, les auteurs de l'étude ont, en quelque sorte, mis les mains dans le cambouis en effectuant la plus grande analyse jamais entreprise de la composition métallique des boues d'épuration. Ils ont ainsi récupéré des boues collectées en 2001 par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) dans 94 stations d'épuration réparties sur 32 Etats et à Washington D.C., un ensemble censé être représentatif de toutes les pollutions possibles aux Etats-Unis. En plus de cela, les chercheurs sont allés faire des