Théâtre au xviii
Au XVIIIème, le théâtre est caractérisé par un phénomène de société. En effet, les Bourgeois et les Nobles apprécient ce nouveau théâtre. A Paris de nombreux théâtres apparaissent : l’opéra, le théâtre des Italiens, l’opéra comique et la Comédie-Française. On voit une nette prolifération des théâtres de foire et de boulevard. De 1715 à 1750, 266 pièces de théâtre sont crées. Les contextes réaliste et dramatique font naître des comédies larmoyantes et des drames bourgeois.
Voltaire, quant à lui, renouvelle le théâtre en intégrant des sujets modernes tel que l’amour, la violence et la religion comme dans son œuvre : Zaïre publié en 1732 ou Mahomet (1741).
Beaumarchais, grand auteur et premier metteur en scène manie avec habilité le dialogue et l’intrigue. Il utilise la satire sociale et politique dans ses œuvres : Le mariage de Figaro (1784) et Le barbier de Séville (1775). Cet écrivain s’inspire des philosophes des Lumières tel que Diderot pour certaine de ses œuvres.
Marivaux, auteur né en 1688 et décédé en 1763, écrit de nombreuses comédies amoureuses. Cet homme est défini comme un homme moraliste, utopiste, réaliste, féministe… Ce philosophe rêve d’une société égalitaire où la liberté est essentielle. Il utilise les thèmes de société telle que les relations Maîtres-Esclaves (L’île des esclaves en 1725 et Le jeu de l’Amour et du Hasard en 1730).
L’opéra comique associe les textes et la musique. Cet écrivain utilise aussi des textes de Diderot. Les troupes de comédiens Italiens bien qu’interdit, redeviennent légaux et ils fusionnent avec l’opéra comique. Ce genre d’opéra utilise principalement des sujets sur la vie quotidienne et des sujets