Thérèse desqueyroux, excipit
». Le narrateur nous donne ainsi unaccès privilégié aux pensées et sentiments de Thérèse pour nous permettre de vivre cette scènefinale d’après le personnage éponyme de Thérèse et de mieux la comprendre.- Va et vient entre passé et présent : « la goutte de porto au fond du verre de Bernard » rappelle àThérèse le crime qu’elle a commis. En effet elle a tenté d’empoisonner son mari en ajoutant del’arsenic dans ses boissons. Ce verre vide marque également l’absence de Bernard qui vient de laquitter pour prendre un taxi la laissant pour la première fois livrée à elle-même. Elle passe dessouvenirs de sa vie d’avant qui sont encore très présents (« longtemps ») à …afficher plus de contenu…
Elle riait seule comme une bienheureuse. Elle farda ses joues et ses lèvres, avecminutie ; puis, ayant gagné la rue, marcha au hasard.1) Effacer les traces du passé- Retour à la réalité marquée par le passé simple et l’enchaînement rapide d’actions : « Elle eutfaim, se leva, vit… »Thérèse impose peu à peu sa volonté, prend de l’assurance : « elle eut faim, se leva » aboutit troislignes plus loin à « elle déjeuna »- La rupture avec le passé et la conquête de la liberté : Elle retrouve le goût de la vie par la sensation de faim. En effet, Thérèse avait mené une grèvede la faim à Argelouse. Elle semble ici prête à croquer à nouveau la vie à pleines dents. Elle retrouve aussi l’envie de réaliser ses rêves matérialisés par les lieux où elle s’arrête quireprésentent le luxe parisien : « une glace d’Old England », la « rue Royale » et le café de laPaix où elle a pris un verre avec Bernard. Ainsi se réalisent ses rêves de provinciale expriméspar la comparaison « comme