The american dream
Ce concept remonte au XVe siècle, avec la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Les rois d’Angleterre encouragent l’émigration et le peuplement de l’Amérique, en vantant la grandeur du continent et ses richesses encore inexploités. C’est à partir du XVII que les migrants, appelés « puritains », commencèrent à arriver aux Etats-Unis. Leurs rêves étaient de prendre un nouveau départ loin des persécutions de l’Europe. C’est pourquoi ils voulaient émigrer vers le Nouveau Monde, cherchant à fonder une république sainte, une Nouvelle-Angleterre. Ils souhaitaient construire une société où l’éthique protestante avait sa place. Pourtant ce n’est qu’en 1776, soit cent-cinquante ans plus tard, que Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis, rédigea, dans la Déclaration d’Indépendance américaine, que quiconque sur les terres étasuniennes a le droit à « la poursuite du bonheur ». Mais ce n’est qu’au XXe siècle que le terme de « rêve américain » fût inventé et utilisé pour la première fois par l’historien James Turlow Adams afin de redonner confiance au peuple américain qui subissait une importante crise économique. Cette notion intervient à partir des années soixante, notamment dans le discours de Martin Luther King Junior, comprenant la notion d’égalité concernant les personnes noires. Lorsque John Fitzgerald Kennedy a prononcé cette célèbre phrase en 1961 : « Ask not what your country can do for you ask what you can do for your country », il voulait inciter son peuple à croire au rêve américain