theorie de l'apprentissage
Tout d'abord le modèle constructiviste de jean Piaget. Il convient de le citer en premier car cette théorie est celle qui explique le mieux (malgré quelques imperfections ) le mécanisme de l'apprentissage.
Selon J. Piaget, on apprend en agissant sur les choses et les gens qui nous entourent. Et selon ce qui se passe suite à notre action, on en tire des lois sur la structure de notre environnement, sur le fonctionnement social et sur la forme à donner à nos actions.
Dans sa théorie de l'équilibration, Piaget définit l'unité de base de l'apprentissage : le schème.
Les schèmes ne sont au début de l'existence d'un individu que de simples réflexes, de simples programmes d'action.
Par exemple, le schème de succion ou le schème de préhension.
Nous incorporons un peu à la fois de plus en plus d'objets à ces schèmes (prendre le biberon dans sa main, prendre un bout de drap, prendre son jouet...).
C'est le mécanisme d'assimilation (incorporation ), qui étend un peu à la fois notre action à un nombre croissant d'objets et de situations , et donc qui étend notre emprise sur le monde.
Mais les choses ne se laissent pas prendre n'importe comment. Certaines doivent être prises avec vigueur, d'autres avec douceur.
Ainsi, au contact des choses, nous apprenons à modifier nos actions - nos schèmes - pour les rendre plus performants.
C'est le mécanisme d'accommodation.
Ce double mécanisme d'assimilation-accomodation , que Piaget nomme équilibration, est central car il permet d'expliquer le mécanisme de transfert d'apprentissage, à savoir : comment, face à une situation nouvelle, nous utilisons ce que nous savons déjà (ou ce que nous savons déjà faire ) en le modifiant et en l'adaptant à une situation nouvelle.
Petit à petit, par le jeu de l'imitation, qui se produit de façon de plus en plus éloignée du modèle à imiter (imitation différée ), nos schèmes d'actions deviennent des schèmes de pensée, de représentations d'actions passées.
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