Therese desqueroux analyse
Que représente Jean Azévédo pour Anne ? Et pour Thérèse ? Pourquoi est-il méprisé par Bernard et sa famille ?
Pour Anne : un amour passionné.
Pour Thérèse : une affinité intellectuelle (illusoire), un changement par rapport à ce qu’elle sait des hommes. Jean Azévédo représente un ailleurs possible, un échappatoire. Pourtant il ne peut être un sauveur, le narrateur souligne sa jeunesse (dont les boutons). De plus lui non plus ne dialogue pas vraiment avec Thérèse, qui ne comprend pas ses livres. Quand elle rencontre Jean au chap.6 il est le seul à parler. Puis il ne répond pas à sa lettre : lui aussi se tait.
Pour Bernard et sa famille : une menace pour l’ordre établi ; Anne doit épouser le fils Deguilhem. Juif, tuberculeux, Jean Azévédo incarne toutes les tares possibles pour la bourgeoisie provinciale, antisémite.
Jean Azévédo accuse cet environnement : « Ici vous êtes condamnée au mensonge et à la mort » chap.7.
On peut séparer le roman en deux parties ; soit selon les lieux occupés par Thérèse, soit en fonction du temps. Quels sont ces deux découpages possibles ? Indiquez les numéros de chapitres. Quels commentaires pouvez-vous faire sur ces deux parties ?
Première partie jusqu’au chap. IX : qui rapproche géographiquement Thérèse de Bernard avant de l’éloigner. Ce chemin = un chemin de croix (une route semée d’étapes douloureuses, comme le chemin parcouru par le Christ en portant sa Croix) durant lequel Thérèse prépare sa confession (terme employé p.103, au début du chapitre 9).
Jusqu’au chapitre 10, tout se passe la même nuit. Ensuite le temps du récit s’accélère. Durant cette nuit on parcourt dans les pensées de Thérèse un retour en arrière.
La religion dans le roman :
Décide au chapitre 2 de parler à Bernard. Les mots « confession » et « défense » sont employés.
Le trajet métaphore : chap. 5 « le chemin qu’a parcouru sa pensée ». Chaque étape = chemin de croix. Arrive à Saint-Clair au chap.9 : «