Théâtre romantique :

Dans les années 1820, le mouvement romantique trouve d’abord son expression dans la poésie. A cette époque le théâtre est un art populaire qui connaît plusieurs succès qui semble incapable de se renouveler. La tragédie, prisonnière des règles qui remonte au XVIIème siècle, imite sans cesse Racine. Quant à la comédie, elle ne sort pas des chemins ouverts par Molière.
En quoi le théâtre romantique est différent du théâtre classique ?
C’est contre cette uniformité que partent en guerre certains Romantiques (Victor Hugo, Alfred de Vigny, Alfred de Musset). Leur préoccupation est de trouver, au théâtre, une forme un langage et un système dramaturgique qui s’adapte à la nouvelle génération. Le premier à s’intéresser à un théâtre nouveau est Stendhal.
A la suite de cela le théâtre romantique est né. Il répond à des théories précises, développées dans de longues préfaces comme la préface de Cromwell de Victor Hugo. Il est dominé par un mot, Liberté, et par des orientations que peut expliquer le contexte : historique, social et littéraire dans lequel il se développe : respect de la vérité, adaptation au public contemporain, diversité des niveaux de langue utilisés. Il se veut une image de la vie réelle et il se donne un rôle didactique. Suivant cela les dramaturges romantiques de l’époque veulent offrir un théâtre vivant : « Le romantisme appliqué au genre tragique, c’est une tragédie en prose qui dure plusieurs mois et se passe en divers lieux » Il y a donc non-respect des unités de temps et de lieux. Ces théories, qui fondent le drame romantique, expliquent qu’il se soit construit sur le genre qui le précédait : le théâtre classique et qu’il cherche à se libérer de ses contraintes. On se souvient de la citation de Boileau :
« Qu’en un