Théatre

767 mots 4 pages
L'apologue

L'apologue a pour principal objectif de divertir le lecteur. C'est un récit facile à lire, qui traite parfois avec humour et légèreté des sujets auxquels beaucoup de lecteur peuvent s'identifier. Ceci rend alors l'apologue, qu'il soit sous la forme de conte, de conte philosophique ou de fables accessible à beaucoup de lecteurs qui cherche à se divertir.

Plusieurs définitions peuvent définir l'apologue. Le dictionnaire de notre époque parlera d'une simple « fable moralisatrice » mais Voltaire, au XVII, a lui une autre vision de ce genre de récit pour justifier son œuvre Candide ou l'Optimisme, qu'il a peur de publier. Il parlera de « chose indigne d'être lu par les esprits solides ». Tout ceci pour montrer que nous pouvons avoir diverses façon de penser, voir même de lire. On peut donc se poser la question de savoir si l'apologue est simplement un récit destiné à distraire le lecteur ou s'il peut aller plus loin, en éveillant sa réflexion.

L'apologue se propose d'instruire le lecteur, porteur d'un enseignement d'ordre moral. L'apologue enseigne ce qui est bien mais aussi ce qui est vrai en procurant un savoir sur le monde et sur l'homme.

Le moyen privilégié de cette volonté didactique est un récit plein de fantaisie et d'agréments susceptibles de retenir l'attention et d'intéresser. La narration frappe le lecteur par des situations concrètes, vivantes et familières. De manière indirecte l'apologue se fait satire des mœurs ou du pouvoir.

A l'origine, l'apologue était un genre noble, « divin », comme l'écrit La Fontaine dans la préface de ses Fables, parce que ce « récit détaillé » (sens étymologique du mot), souvent oral, ne se réduisait pas à une simple narration, mais apportait aussi, de manière imagée, une leçon. Il appartient donc au genre argumentatif, car il doit convaincre. Mais il ne faut pas le confondre avec l'apologie (discours pour la défense ou la justification d'une personne ou d'une idée).
Depuis l'antiquité, ce genre a

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