II 2° une utopie contest ataire ?
-la parodie de la sté politique du 16°
Une utopie obéit à des desseins politiques ; la présentation de la politique idéale est svt prétecte à la remise en cause de l’ordre établi
Ici, apparemment, rien de tel : Th =microcosme de la sté française : qd G sera roi, il s’occupera du bonheur de ses sujets en leur créant des conditions de vie idéales ; et, monarchie aristocratique oblige, seuls les nobles st adlis en ce lieu d’élection « bien nés » l7= nobles= st animésd par un sentiment qui les élève, l’ »honneur » l9, sentiment aristocratique par excellence
= on ne trouve parmi eux que des « chevaliers »l19 et des « dames »l23
OR PB : ne serait-ce pas une sorte de stéréotype caricatural de la sté nobiliaire au 16°, tout étant si parfait ? est-ce à prendre au sérieux ?
D’autant plus que le principe –clé de cette sté est l’ordre, la hiérarchie…ce qui n’est pas évoqué à Thélème !pas plus que la présence d’un / du roi
-la parodie religieuse de la sté du 16°
La religion, clé de voûte de la sté de l’époque, est attaquée bcp = directement, R s’en prenant à la vie monastique qu’il connaît bien. On a dit de T que c’est un « monastère à l’envers ».
En effet, refus de : murailles, horaires réglementés, séparation hommes/ femmes, vœux perpétuels, de chasteté, de pauvreté et d’obéissance.
Plus encore, R s’attaque + fondamentalement à la foi religieuse : le mot n’est pas ds les texte, et il n’y a pas de démarche tant soit peu religieuse, ; il n’y a que le mot « abbaye » l42
Enfin « fais ce que voudras », seul principe de vie des thélémites, est calqué sur le célèbre principe de st Augustin « aime, révère Dieu, et fais ce que tu veux » : R ose affirmer l’exclusion de Dieu du texte> sarcasme/ st Augustin, d’autant + qu’il a inspiré nombre de règles monastiques…A T., l’humanité épanouie n’a plus que faire de Dieu. Par ailleurs , des exégètes ont remarqué que thélème est employé ds le Nouveau Testament pour évoquer la volonté … de Dieu > ici,