Théophile gautier, « l’art » (1857) (emaux et camées, 1872)
Q1 : Eléments prouvant que ce poème répond à celui de Banville.
Le poème de Théophile Gautier répond à celui de Théodore de Banville. En effet, on peut relever des éléments justifiant cette réponse. En première vue, on s’aperçoit que « L’art » est composé de 14 quatrains avec une alternance de 4 vers formés en hexasyllabe et en duosyllabe : hexasyllabe*2/duosyllabe/hexasyllabe. Il présente aussi des rimes croisées. De plus, on remarque à chaque fin de vers une alternance des rimes féminines/masculines : F/M/F/M jusqu’à la fin du poème. En conclusion, la forme du poème « L’art », créée de façon identique à celui de Banville, le définit bien comme une réponse.
Q2 : Expliquer le titre du recueil.
Le titre du recueil : Emaux et Camées Emaux : four, technique, inaltérabilité, valorisation de l’aspect, protection. Camées : l’imagination, la représentation, la transformation, témoin de son temps.
Emaux et Camées met en valeur les deux aspects d’une œuvre d’art, celles qui résultent de l’art proprement dit inhérent à l’homme et de la technique tendant à sa valorisation. En effet, le camé est une pierre fine ou précieuse sculptée par la main de l’homme.
La main travaille indifféremment de la tête.
Q3 : Relever le champ lexical qui développe ce titre.
Champ lexical de Emaux et Camées :
« Vers, marbre, onyx, émail », « L’argile », « carrare », « paros », « bronze », « D’agate », « l’aquarelle », « la couleur », « four de l’émailleur », « blasons », « trilobe », « médaille », « airains », « Sculpte, lime, cisèle ; »
Q4 : Quelle définition est donnée du travail du poète ? +3